Quoi ?
Envisager la science sans aucun angle moral et sans la moindre réflexion sur elle-même revient à prendre des risques considérables, pouvant nous mener à notre perte !
Bombe nucléaire, clonage, OGM,… les dangers des avancées scientifiques ne sont plus à prouver et de nombreux risques entourent les décisions scientifiques.
Pourquoi ?
Préjugé tenace, l’esprit scientifique se targue bien souvent d’être parfaitement autosuffisant pour apporter des explications et éclaircir le monde… Pourtant, la science en elle-même est incompétente en matière de morale, il y a besoin d’autre chose pour garantir la justesse d’une décision.
La recherche de la vérité peut éloigner de considérations plus morales : quelles pourraient être les conséquences de ma découverte / de mon invention ? Cela est-il bon, cela est-il juste ?
Ces questions constituent la base du principe de précaution : dans le cas d’une absence de certitudes concernant les conséquences d’une action, il vaut mieux prendre en compte le « scénario du pire » !
Qui ?
Les scientifiques et experts en tout genre, mais aussi les politiques et le grand public, qui se doivent d’avoir un regard critique.
Par exemple, en médecine les progrès fulgurants des méthodes de diagnostic et de soin (parfois intrusives), ou bien les problèmes concernant les informations délivrées au patient, donnent parfois l’impression de traiter l’humain comme une chose…
Les citoyens aussi ont leur mot à dire ! L’expertise est plurielle et combiner plusieurs regards, à la fois savants et profanes, permet de prendre de meilleures décisions.
Comment ?
La science se doit de prendre en compte l’individu, sa marge d’interprétation et sa subjectivité. Réfléchir sur nous-mêmes et nos actions réduit considérablement les risques d’égarement et nous incite à prendre la meilleure décision possible !
Intégrer la philosophie aux sciences dures et rendre systématique une réflexion éthique dans les laboratoires de recherche pourrait être un bon début… C’est d’ailleurs la base de la bioéthique, impliquant une autorité de contrôle sur les décisions médicales : la multiplication de telles instances est envisageable dans de nombreux secteurs !
Ce qui donne…
La science a besoin de moralité, sous peine de déraper !
Merci vraiment pour cette bonne manière de dévélopper cette citation. J’suis vraiment satisfaite du travail. Merci beaucoup.
La science est duale. Les mêmes connaissances peuvent permettre la radiothérapie ou la bombe atomique. La science est neutre. Par contre, l’exploitation non encadrée des connaissances, la recherche de puissance ou de profit, la généralisation de technologies avec une gestion des risques à posteriori sont la source principale de risques (5G, énergie nucléaire, pesticides, perturbateurs endocriniens…). Seul contrexemple: les OGM en Europe où le principe de précaution a prévalu
Il peut arriver plus rarement que la recherche elle-même soit dangereuse : la reconstruction pour étude du virus de grippe espagnole (discontinuée), certaines expériences du CERN pour lesquelles on craignait de générer des mini trous noirs (poursuivies!) , et bien sûr les recherches militaires en guerre bactériologique ( plusieurs accidents graves).
La relation entre la morale et la science est compliquée. Les règles morales évoluent dans le temps et peuvent même biaiser les recherches (anthropologie). A l’inverse, la science est par nature transgressive et fait évoluer la morale (reproduction humaine), et peut-être aussi dans le futur l’espèce humaine.
Vraiment. Si les scientifiques peuvent comprendre le monde sera sauvé
Je suis vraiment intéressé merci
Merci pour cette citation
Merci énormément pour votre réponse
Je suis vraiment satisfait de votre analyse. Merci
VRAIMENT ETANT EN TERMINALE A2 JAI BEAUCOUP BOSER LA PHILOSOPHIE
SA MA VRAIMENT AIDER EN CLASSE DEXAMEN ET JAI VU LE RESULTAT 16/20 EN PHILO
mes félicitations mon frère. vas de l’avant du courage.
Merci pour les explications bien détaillé de cette citation.
En tout cas je vous remercie extrêmement d’avoir éclairé cette citation si importante !