Rester chez-soi : aliénation ou émancipation ? 

S’il y a bien une expérience à la fois très familière et peu interrogée, c’est celle du « chez-soi ». Pourquoi ? C’est vrai qu’à côté de grandes notions comme « la vérité », « la justice » ou « le travail », le « chez-soi » fait piètre figure. Il ne donne pas matière à débat sur la place publique, lui qui est de l’ordre de l’intime, du caché, du privé. A contrario, l’exil, le voyage, ont souvent fait l’objet d’éloge des penseurs[1].

Descartes, au premier chapitre de son Discours de la méthode par exemple, expose la double finalité du voyage : déchiffrer le grand livre du monde et s’éprouver soi-même. Mais c’est pourtant l’isolement dans son poêle qui va lui permettre de faire un véritable retour sur sa pensée. Déçu par l’enseignement de l’Ecole, de la tradition et du voyage[2], il va recommencer à zéro c’est-à-dire « faire l’idiot » selon les mots de Deleuze.

Le « chez-soi », c’est donc l’espace qui permet de faire l’idiot, à la fois au sens deleuzien et au sens grec idiốtês (celui qui reste chez lui, qui ne participe pas à la vie politique), aide à ne pas craindre le regard des autres, à se libérer des conventions, à être vraiment soi-même, par conséquent à se libérer des préjugés, à développer son intériorité, mais aussi sa créativité et sa réflexion.

Du lieu par excellence de la philosophie, il n’y a qu’un pas (de la porte !). Les circonstances de confinement généralisé n’ont alors jamais été à ce point propices à l’introspection, à la méditation. Mais c’est oublier un points crucial à propos du « chez-soi » : plus on y reste, moins on y est !

Le « chez-soi » est un espace paradoxal qu’il faudrait pouvoir fuir pour mieux le (se) retrouver. Quel est en effet le sens d’un chez-soi sans autre réelle destination possible (ni but ni direction) que celle pré-remplie par l’attestation obligatoire ? Une adresse sans itinéraire ?

Qu’est-ce que le chez-soi ?

La première occurrence connue remonte au 17ème siècle. Il désigne généralement le domicile, le lieu où l’on habite. Mais il ne se réduit pas simplement au bâtiment, à la demeure, distinction qui se retrouve d’ailleurs en allemand ou en anglais (House/Home; Haus/Heim) et nos petits villages, les hameaux.

Il marque d’abord par son hétérogénéité : de grandeurs, matériaux, conforts variables, de la hutte au château, de la yourte à la maison troglodyte, il peut même désigner des espaces géographiques comme la région de son enfance -Je puis dire « Je suis chez moi, en Normandie. »-, la forêt, la mer. On le voit, s’aventurer à donner des caractéristiques absolues et universelles du chez-soi est hasardeux car c’est prendre toujours le risque que celles-ci soient l’expression des normes et valeurs de notre culture, que notre représentation du « chez-soi » soit ethnocentrée.

On peut néanmoins tenter la définition suivante : le chez-soi, c’est le foyer, cet espace qui est porteur d’une valeur affective, signifiée par le trait d’union (la locution « chez soi »[3] devient un nom commun) qui permet de caractériser une relation particulière entre un sujet (soi) et un espace. Et cette relation se construit par exclusion. Le « chez-soi » se définit par opposition aux autres espaces (ce qui n’est pas chez soi), par une délimitation des frontières. Tracer des frontières (entre l’intérieur et l’extérieur, la nuit et le jour, l’obscurité et la lumière), c’est apposer sa marque, son cachet personnel, c’est délimiter un lieu, c’est donc s’intéresser plus au dedans qu’au dehors. En fermant à l’autre, elles ouvrent au même, au soi-même, qu’elles ordonnent et unissent. Le chez-soi participe donc d’un double processus : identification de soi et rejet de l’autre.

Le « chez-soi » est différent du « chez le boulanger » car le boulanger ne se construit pas par opposition à ce qu’il n’est pas (« pas un fleuriste ») alors que le « chez-soi » s’identifie par négation de l’autre quelque soit le nom qu’on lui donne : étranger, provincial, barbare, sauvage « tout ce qui n’est pas de chez nous »… En découpant, cloisonnant l’espace, l’homme s’approprie son monde et trouve dans l’immobilité un moyen de satisfaire le besoin fondamental de protection. Il cherche à prendre le contrôle, à construire un espace à dimension humaine. Et dans ce repli spatial, il trouve ensuite un repli intime sur lui-même.

Comme le montre Heidegger dans le texte « Bâtir, habiter, penser » dans Essais et Conférences, l’habitation serait le fondement de la condition humaine.

“Le trait fondamental de l’habitation est ce ménagement (…) La condition humaine réside dans l’habitation, au sens du séjour sur terre des mortels.”

Mais avant d’analyser comment le chez-soi permet le déploiement du soi, examinons l’objection selon laquelle le « chez-soi » serait l’apanage de l’humanité.

Pour qui, pour quoi y a-t-il un « chez-soi » ?

Que faut-il comme conditions minimales pour avoir un « chez-soi » ? Il faut, somme toute, être vivant, c’est-à-dire, ne pas être indifférent à l’emplacement où l’on subsiste. Vivre, c’est puiser dans son milieu l’énergie nécessaire à sa conservation, pouvoir s’y reproduire, interagir. Mais pour avoir un « chez-soi », il faut en plus avoir une capacité de mouvement et de jugement sur le lieu qu’on préfère (choisir d’être ici plutôt que là) et une représentation de l’espace. Et les animaux ne semblent pas étrangers à ces conditions. Le saumon qui remonte le courant et qui revient sur son lieu de naissance; l’oiseau migrateur qui tous les ans fait son pèlerinage ont bien ce type de rapport à l’espace. Ces animaux sont assez évolués pour recevoir ce que l’éthologue Konrad Lorenz nommait une “empreinte”. L’exemple même des animaux domestiques (de domus, introduits dans la maison) semble éloquent : ils habitent avec nous, s’attachent à notre demeure, marquent leur territoire, ont leurs endroits préférés…à tel point qu’on arrive à se demander si ce n’est pas nous qui habitons chez eux…

La différence (qui n’est peut-être que de degré) dans le rapport que l’animal et l’homme entretiennent avec l’espace et en particulier le chez-soi viendrait que ce dernier ne le considère pas en dehors la perspective de ses besoins alors que l’homme se le représente, se le met à distance, le décrit, le nomme et son action modifie en retour sa représentation.

Et c’est parce qu’il peut se représenter cet espace qu’il peut le considérer c’est-à-dire avoir un rapport éthique et esthétique à l’égard de celui-ci. Le chez-soi n’est donc pas seulement le lieu élu mais aussi le lieu entretenu, comme le feu du foyer. Le feu, symbole de la culture, par extension le lieu d’habitation[4], est aussi objet de culte[5], de respect.

Le premier sanctuaire, c’est le chez-soi que les japonais matérialisent par un seuil, représenté par une marche appelée « genkan ». Cet espace, définissant l’extérieur à l’intérieur de l’habitation, est une zone qui permet de se déchausser et d’enlever les habits souillés par l’extérieur. Ce besoin de pureté, c’est aussi ce qui est à l’origine de ce nettoyage intégral avant d’emménager dans une nouvelle habitation. C’est une façon de s’approprier le lieu, d’en prendre les marques afin qu’il passe du statut de terra incognita à celui de chez-soi[6].

Pas de soi sans chez-soi ?

Le caractère sacré du chez-soi vient du fait qu’il représente l’intimité du soi que l’on choisit de cacher, ou de montrer, en fonction des hôtes. Le chez-soi noue sécurité et liberté : il pose les limites à la présence des autres, il permet de s’en protéger et rend possible par là-même l’expression de sa singularité, de sa liberté (chez soi, pas de comptes à rendre). C’est au creux de ce double rapport (sécurité/liberté) que s’établit l’identité du soi.

Comme le montre Paul Ricoeur[7], l’identité personnelle se définit par deux pôles : ce qui demeure, la permanence (idem) ; et ce qui est susceptible de devenir, de variations : la singularité (ipse). Le chez-soi offre une stabilité, un maintien de soi quand le soi se cherche ou se perd[8], il est repaire et repère.

Pauline Zalavari[9] décrit le chez-soi comme un processus, un cycle qui accompagne et structure le soi : dans un premier temps, défini en relation avec un point de repère (stabilité et sécurité des bras des membres de notre famille) puis repli dans la chambre (de l’adolescent) et enfin conquête d’un nouveau chez-soi. Le chez-soi permet littéralement un étayage du soi parce qu’il le rend moins vulnérable en le protégeant des menaces extérieures, parce qu’il solidifie ses fondations (nos souvenirs, nos habitudes) et permet l’expression d’initiatives personnelles (décoration, horaires, manière de vivre, de penser…).

Le chez-soi offre un point d’ancrage -selon la belle expression de Gaston Bachelard[10], « la maison est notre coin du monde », « notre premier univers », « un grand berceau ». Ce « noyau central » que Jan Patočka décrit dans  Le Monde naturel comme problème philosophique, ce point de référence intuitif, semble être en même temps la condition de l’émancipation et de l’engagement dans le monde. C’est parce que je sais que j’ai ce refuge « un lieu où je suis plus à ma place que partout ailleurs », une  « partie qui nous est, somme toute, familière, où nous nous sentons en sécurité, où il n’y a pour ainsi dire rien à découvrir, où chaque attente a déjà été ou pourra toujours être remplie d’une manière typique »[11]que je peux partir à la découverte de l’extérieur. Mais cet extérieur, c’est justement ce qui manque en période de confinement.

Rester chez soi : de l’aliénation à la remise en question

Jan Patočka souligne le plaisir que l’on a à rentrer chez soi mais ce sentiment disparaît quand on est contraint d’y rester. Si le chez-soi se définit par son opposition aux autres espaces et s’il n’y a plus l’horizon d’un ailleurs, alors c’est tous les repères qui s’en trouvent perturbés. Ce qui était un moyen de se protéger, une membrane qui filtre, devient une carapace, une prison.

Tant que Truman dans le film Truman Show (réalisé par Peter Weir) était persuadé qu’il pouvait prendre l’avion ou le bateau, que l’océan était véritable, que les étoiles n’étaient pas de simples projecteurs, il était heureux dans son monde et il ne se posait pas la question de sa véracité. La scène finale montre le protagoniste déboussolé, qui prend conscience qu’il vit depuis sa naissance dans un monde clos, factice, fabriqué et orchestré par le réalisateur d’un programme de télé-réalité. Ce film montre que la prison du confinement est non seulement spatiale mais aussi mentale.

D’abord l’environnement se réduit à un spectacle : privés de sortie, nous ne voyons le monde qu’à travers nos écrans. Ensuite le chez-soi stable et prévisible est désiré parce qu’en face je suis confronté au tumulte de la vie quotidienne. Sans ce vertige du dehors, la répétition du même confine au mortel ennui. Et l’ennui c’est étymologiquement être odieux. Avec le confinement, la permanence rassurante du chez-soi mute en règne de l’identique avec comme sentiment la peur et la honte de se retrouver face à soi-même, de tourner en rond, le sentiment de n’être plus rien que l’on compense par un souci de productivité et une volonté acharnée de rentabiliser ce temps chez soi (se lancer dans le fait-maison des recettes aux produits d’hygiène, se (re)mettre au sport, lire, écrire des articles…). Le chez-soi change de nature : il n’est plus ce lieu où je peux choisir de ne rendre de compte à personne même pas à moi-même. Il devient le lieu de la rentabilité, du challenge, du dépassement de soi. Pire encore si le dehors fait irruption, s’introduit dans le chez-soi, avec le télétravail ou l’école à la maison par exemple. Le confinement c’est donc l’expérience de l’aliénation : il rend étranger- à soi-même et au monde- et il prive de liberté.

Mais rien n’oblige à s’arrêter sur ce tableau bien pessimiste. Lorsque Truman réalise qu’il est enfermé, il ne peut plus revenir en arrière, il veut sortir de la « caverne »[12] qui par métonymie désigne les croyances, les préjugés et les idées reçues. Le confinement peut aussi nous donner l’occasion d’une remise en question de notre rapport au monde et à nous-mêmes et ainsi peut-être voir le déconfinement non pas seulement comme une sortie hors de chez-soi mais aussi hors des terrains balisés de notre pensée.

Voici trois réflexions sur le chez-soi que le confinement met en exergue :

– La tendance au repli chez-soi

Si le chez-soi offre un point d’ancrage comme on l’a vu, et donc a un rôle existentiel au sens où il permet au soi d’advenir, il ne doit pas être un subterfuge pour se replier hors du politique. Ce soin mis à l’amour de la décoration intérieure, devenue selon le philosophe Gilles Lipovetsky dans L’Esthétisation du monde (coécrit avec Jean Serroy, Gallimard, 2013) « une passion individualiste de masse », se substitue à un autre soin : celui d’organiser le mode de vie collectif. Le confinement, en nous mettant face à notre impuissance et notre impossibilité d’agir dans le monde, pourrait être l’occasion de prendre conscience de la tendance à l’individualisme et l’hédonisme privé de nos sociétés parce que nous vivons tous cette crise sanitaire, nous sommes tous concernés et sommes tous la solution pour y remédier.

– La mobilité

S’il y a bien une chose dont nous prive le confinement, c’est la mobilité. Or on a vu qu’elle fait partie intégrante de la définition du chez-soi puisqu’il se définit en opposition à celle-ci. Mais comme le montre Marc Augé[13], elle a atteint des proportions telle dans ce qu’il appelle la “surmodernité” que tout nos rapports aux lieux, aux personnes et à notre environnement s’en trouvent transformés. Ainsi nous devenons indifférents même à notre “chez-soi” : les meubles, la voiture, les vêtements sont jetés avant qu’ils n’aient pu nous devenir chers; les lieux qui définissent notre identité (souvenirs, relations) mutent en “non-lieux”, interchangeables. Ce phénomène est d’autant plus saillant que se multiplient les points de transit et les occupations provisoires. Quand plus d’un milliard de personnes dans le monde vivent dans des bidonvilles, se confiner est aussi une affaire de moyens. La vulnérabilité économique ou politique contraint migrants ou réfugiés à des chez-soi précaires où ils ne peuvent pas, à proprement parler, « demeurer ». Le confinement dans ces non-lieux est une double peine : il rappelle à quel point l’insalubrité des logements rend leurs habitants d’autant plus vulnérables vis à vis de la pandémie. Ainsi si la mobilité est une condition du chez-soi, elle peut aussi en être la ruine.

– La cohabitation

Le point précédent nous rappelle que la cohabitation des hommes ne signifie pas l’égal accès à la dignité d’un chez-soi, garante de l’intégrité du soi. Le confinement remet aussi en question la cohabitation de l’homme avec le reste des vivants. Avec la baisse brutale de la présence humaine, on a vu des animaux s’aventurer en ville ou dans les ports[14]. Mais alors c’est chez nous ou chez eux ? Plus généralement, la question du chez-soi a des enjeux écologiques : les grandes épidémies modernes comme le Covid-19 résultent de la pression de l’homme sur l’environnement. Sa propension à s’approprier et transformer les habitats d’autres espèces[15], notamment les animaux sauvages, augmente par la promiscuité la probabilité de propager et faire muter ces virus. Mais l’homme est aussi cet être qui, conscient de sa capacité de destruction, s’interdit certains espaces en les sacralisant, qui, lucide sur sa tendance à se croire chez-soi partout, fabrique des sanctuaires[16]. Est-ce la seule manière de concevoir la cohabitation de l’humanité avec le reste du vivant ? Cette conception manichéenne de l’espace (chez-soi/chez les autres) n’a-t-elle pas montré ses limites ? En dépassant l’opposition nature/culture, on pourrait imaginer un espace commun où chacun se sentirait chez-soi. Il est en tout cas urgent de repenser la place de l’homme dans le monde, son rapport à l’espace et aux autres vivants.

 

Pour aller plus loin :

-Heidegger « Bâtir, habiter, penser » dans Essais et Conférences
-Bachelard, Poétique de l’espace, 1958
-Jan Patočka, Le Monde naturel comme problème philosophique (1936)
-Marc-Augé, Non-lieux, Introduction à une anthropologie de la surmodernité

 

Un article par Charlie Renard Toutes ses publications

 

[1] Montaigne, Rousseau, Montesquieu, Diderot, Lévi-Strauss pour ne citer qu’eux.

[2] « Mais, après que j’eus employé quelques années à étudier ainsi dans le livre du monde, et à tâcher d’acquérir quelque expérience, je pris un jour résolution d’étudier aussi en moi-même, et d’employer toutes les forces de mon esprit à choisir les chemins que je devais suivre; ce qui me réussit beaucoup mieux, ce me semble, que si je ne me fusse jamais éloigné ni de mon pays ni de mes livres ».

[3] la préposition « chez » vient du latin casa qui signifie maison

[4] Ancêtre du recensement, il est utilisé comme unité de base pour l’assiette, le calcul et la perception de l’impôt, on parle alors de feu fiscal.

[5] L’étymologie du mot « culture », du mot latin cultura (« habiter », « cultiver », ou « honorer ») lui-même issu de colere (cultiver ET célébrer)

[6] Curieusement, (et pour certaines personnes) la saleté est un outil permettant de s’approprier l’espace. Xavier De Maistre, l’explique bien dans son contexte de Voyage autour de ma chambre. En effet, il explique qu’il éprouve un bonheur particulier en se lovant dans son fauteuil et en retrouvant chaque poussière trônant sur les objets à leur place. De même qu’un jour, il est outré par son domestique, qui a enlevé la poussière sur le tableau qu’il avait méticuleusement laissée.

[7] Paul Ricœur, Soi-même comme un autre, Seuil, 1991, p. 140

[8] Revenir dans sa maison d’enfance quand on traverse une crise à l’âge adulte ou le désir des personnes âgées de rester le plus longtemps chez elles.

[9] Pauline ZALAVARI, Accroissement de l’indépendance du chez-soi, esquisse, Saïx, mars 2018

[10] Poétique de l’espace, 1958

[11] ibid.

[12] Ce film peut être interprété comme une illustration de l’allégorie de la caverne que Platon expose dans La République, Livre VII.

[13] Marc-Augé, Non-lieux, Introduction à une anthropologie de la surmodernité

[14] https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/les-humains-sont-confines-la-nature-reprend-ses-droits_142926

[15] phénomène que Nicole Ferroni a métaphoriquement nommé « humanspreading » dans un billet du 15 avril 2020 https://www.youtube.com/watch?v=cXRIUE9uSZc

[16] les parcs nationaux, les réserves, les zoos fonctionnent par l’exclusion de l’homme.

3 commentaires pour “Rester chez-soi : aliénation ou émancipation ? 

  1. Splendide , Charlie, ouverture de l’esprit, curiosité,c’est comme ça que l’on s’élève.
    Merci pour ton travail.
    Evelyne

  2. « les grandes épidémies modernes comme le Covid-19 résultent de la pression de l’homme sur l’environnement » où allez vous chercher une telle affirmation qui me parait ni démontrée ni correspondre à une description du réel.
    D’autre part les grandes épidémies ne sont pas modernes elles remontent à plusieurs siècles en arrière, fauchant la moitié de l’humanité et plus dans certaines régions (peste noire). C’est sans commune mesure avec ce qui nous arrive aujourd’hui où l’on approche le 1% dans les régions les plus touchées (en France on atteindra sans doute pas 0,5% en fin d’épidémie, nous sommes à 0,3%).

  3. Merci pour cette analyse lucide et profonde, qui ouvre à une poursuite de la réflexion sur la condition humaine en général.

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