L’Hydre et le jeu de Bonneteau : Analyses et hypothèses d’un tropisme à l’état brut

Comment la philosophie peut-elle analyser les phénomènes politiques actuels ? La mythologie gréco-romaine peut être d’un grand secours pour interpréter les comportements humains qui façonnent notre Histoire. L’Hydre de Lerne que combat Hercule dans les 12 travaux éponymes est sans doute la métaphore de ce que nous pouvons voir apparaitre en termes de mouvements et […]

« Le génie ne fait rien d’autre qu’apprendre, pour commencer à poser des pierres, puis à bâtir, que chercher sans cesse de la matière et sans cesse lui donner forme » – Nietzsche 

Quoi ? Au paragraphe 162 de Humain, trop humain I (1878), Nietzsche s’en prend à l’idée commune et répandue en philosophie (cf. Kant, Critique de la faculté de juger, §§46-47 entre autres) selon laquelle les œuvres d’art seraient produites sous le coup d’un talent, entendu comme aptitude naturelle ou don naturel. En d’autres termes, le geste […]

Joker, aux confins de la folie

En octobre dernier, est sorti sur les écrans de cinéma Joker : folie à deux, de T. Phillips. On y retrouve Arthur Fleck, dont la décompensation psychotique avait été donnée à voir dans un premier film : Joker (2019). Dans le titre de ce nouvel opus, un mot paraît saillant à l’esprit philosophique : « folie ». Le Joker est-il […]

« Est-ce qu’il y aurait des guerres si on était resté tout nu ? » : Philippe Katerine en discussion avec Hobbes et Montaigne

Souvenez-vous… c’était l’été et les yeux du monde entier étaient tournés vers Paris, lorsque un certain chanteur s’est mis… à chanter (!), sur les Champs-Elysées… « Est-ce qu’il y aurait des guerres si on était resté tout nu ? », telle est la question par laquelle Philippe Katerine débute son titre « Nu », devenu un des moments-phares de la […]

Que dirait Spinoza … de la Jeunesse ?

De quelle(s) jeunesse(s) parle-t-on ? Nouveau-né, bébé, enfant, ado… De qui parle-t-on quand on parle des “jeunes” ? Au 17ᵉ siècle, époque de Spinoza, on devenait adulte autour de 15-16 ans. Spinoza utilise les termes latins de “puer” (qu’on retrouve dans “puérilité”) pour les bébés, et “d’infans” pour les enfants. Quant aux ados, il n’en parle […]

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